Le petit napperon rouge

de Hector Hugo

mini souris humour
les mini syros

(fait avec des CE 2 - CM 1- CM 2 en octobre 2 002)

Je peux vous envoyer le texte retapé...

On a lu ce livre en trois jours.

• Après lecture des premières pages (jusqu'à p11 "il y avait un loup), quelques questions de compréhension :

1) Qui est le narrateur ? Comment sait-on si c’est un garçon ou une fille ? Donne deux indices trouvés dans le texte. (fillette et seule)
2) Où vit la grand-mère ?
3) Quel est le métier des parents de la narratrice ?
4) Pourquoi est-ce drôle d’employer le mot « galette » dans cette histoire ?
5) Décris la grand-mère en quelques lignes.
6) Pourquoi la petite fille s’arrête-t-elle en chemin ?
7) Donne trois mots d’argot pour dire « argent ». Lequel préfères-tu ?

• Dans cette première partie, l'auteur retarde sans arrêt le début de l'histoire. Il s'agit donc de dresser la liste de tous ces éléments (à quoi servent-ils ?) :

Description de la grand-mère
épisode des parents qui proposent à la grand-mère de l'héberger
épisode qui lui a fait découvrir le mot galette
le pot de beurre, explication de la combine de la grand-mère...

• Ils ont dressé un tableau, après avoir lu la suite du conte, à chaque accusation de la fillette, le loup se défendait :

• Changement de narrateur... (exercice intéressant, car en plus du travail de conjugaison, l'élève doit changer les pronoms sujets mais aussi compléments... pour faire du sens)

  Tu vas changer le narrateur, ce ne sera plus la petite fille, ce sera l’auteur…

  Soudain, que vois-je au détour d’un gros chêne ? Une fraise des bois. Une magnifique fraise des bois. Ni une, ni deux. Je pose mon panier. Je me mets à quatre pattes, j’attrape délicatement la fraise, je tire un petit coup sec et – hop ! - je l’avale. Un vrai délice. Je regarde à l’entour. Les fraises des bois isolées ça n’existe pas. J’en vois une autre un peu plus loin, magnifique elle aussi. Et me voilà partie à suivre ces fraises des bois qui semblaient poussées là exprès pour moi. J’avais complètement oublié mon panier. Je ne sentais pas les écorchures que j’étais en train de me faire aux genoux. J’avais oublié l’heure. Je ne voyais pas le soleil en train de décliner, et je ne me rendais pas compte que ma chasse aux fraises des bois m’entraînait de plus en plus loin dans la forêt.

• Encore une histoire de pronoms...

Souligne les pronoms et indique qui ils représentent.

- Il y a un drame terrible qui vient de se produire. Un loup a dévoré ta grand-mère, on voit encore les traces de sang. Il s’est déguisé avec sa chemise de nuit pour se faire passer pour elle, s’est installé dans son lit et attend que tu entres pour te dévorer à ton tour.
…
Les deux gendarmes ont donné un grand coup de pied dans la porte, en brandissant leurs pistolets et en criant : « Haut les pattes ! » Mais ils n’ont pas pu faire un pas dans la maison : une tornade s’est abattue sur eux : grand-mère, armée de son fidèle bâton, a commencé à frapper de toutes ses forces…

- Vous allez regretter votre conduite.
Et elle tapait ferme. Moi je m’égosillais :
- Grand-mère, arrête, ce sont les gendarmes.

• Nous avons comparé cette version avec celle du petit chaperon rouge :

D'abord, ils ont eu beaucoup de mal à ne pas appeler la narratrice "le petit napperon rouge", en référence au conte traditionnel... Qu'elle n'ait pas de nom les a dérangés...
Les lieux, les mêmes (de l'autre côté de la forêt)...
Les personnages, à peu près les mêmes, sauf les gendarmes qui remplacent le chasseur. Par contre, les caractères, tous différents.
Le loup, complètement différent, personnage sympathique, dont on a même un peu pitié... pas méchant du tout, le contraire du loup qui fait peur.
La grand-mère, pas douce et gentille comme dans le conte traditionnel. Fort caractère mais néanmoins sympathique. C'est elle qui prend les choses en main.

• Je leur ai demandé le passage qu'ils ont trouvé le plus drôle :

La majorité des enfants ont préféré la fin, lorsque les gendarmes ont eu l'air ridicule... en écrasant les salades de la grand-mère... et la grand-mère qui leur tape dessus avec son bâton...

D'autres ont beaucoup aimé la description du loup : fumeur, végétarien, trouillard... ce loup leur faisait penser au loup maladroit de "l'oeil du loup" (texte lu juste avant).

Ils ont apprécié l'humour, notamment sur l'utilisation du mot galette dans un sens second...