L'emploi du plus-que-parfait

Ce temps est beaucoup utilisé dans ce livre. On a essayé de comprendre sa valeur...

• Nous sommes partis d'un passage du début du livre p 8 et 9. Je leur ai lu (relu) le passage suivant, ils devaient au fur et à mesure de la lecture noter sur leur cahier de brouillon les verbes rencontrés :

Il y avait deux ans, cependant, la famille de Flora avait quitté l'immeuble pour occuper une grande maison, avec un jardinet..... Jusqu'à... Celle-ci avait eu lieu trois semaines auparavant...

Les élèves ont eu du mal à relever les temps composés (dans ces cas-là, je leur fais mettre les phrases au présent pour montrer quel verbe est conjugué), mais ensuite, ils ont bien compris que le plus-que-parfait s'employait pour parler d'un événement situé avant l'action décrite au moment du récit (lui-même situé au passé)...

La phrase la plus parlante étant : Celle-ci avait eu lieu trois semaines auparavant..., Celle-ci représentant la rentrée des classes.

... Bref, en situation, dans le texte, les élèves comprennent la valeur des temps !!!!

• Je leur ai donné des verbes à l'infinitif, et ils devaient essayer de les conjuguer au plus-que-parfait dans des phrases avec un passé composé ou un imparfait.
  Des élèves ont trouvé par exemple : Le chien a sorti les os qu'il avait enterré. ou encore J'ai mangé le gâteau que j'avais préparé. etc... Ce n'est pas un exercice facile, mais certains y parviennent très bien.

• Ensuite je leur ai donné ces exercices (réinvestissement de ce qu'on venait de faire collectivement) :

Recopie l’extrait suivant en utilisant soit l’imparfait, soit le plus-que-parfait.

 Il y (avoir) deux ans, cependant, la famille deux Flora (quitter) l’immeuble pour occuper une grande maison, avec un jardinet. Heureusement, ce n’(être) pas très loin, à trois rues de là. Au début les petites (avoir) l’impression qu’une distance infranchissable les (séparer). Puis elles (apprendre) à reconnaître le trajet, à se rendre l’une chez l’autre. A présent, chacune d’entre elles (avoir) l’impression de vivre à la fois dans un appartement et dans une maison.

Recopie le passage suivant au plus-que-parfait. Il s’est passé avant la discussion entre Aurélie et Flora sur l’origine du médaillon…

Flora fait jouer la fermeture Éclair de la pochette. Elle sort le médaillon et le tient en l’air quelques instants, le laissant danser dans la lumière au bout de l’or de sa chaîne. Aurélie tend la main. Mais FLora enfouit l’objet d’un geste vif dans son poing fermé et dit d’une voix enrouée : « Attends, tu vas voir. » Et délicatement, elle actionne le mécanisme.

Recopie chaque phrase. Souligne le sujet en bleu et le verbe en rouge. Indique le temps du verbe.

 Elle ne comprenait pas, elle n’avait jamais eu de secret pour Aurélie.
Finalement, le bus n’était pas si plein que ça et elles purent même s’asseoir.
Toutes deux, elles avaient épelé les chiffres, puis les lettres.
Maintenant, elles regardaient l’inscription, perplexes.
J’ai mis des fleurs sur l’appui de ma fenêtre.
Elle n’eut pas besoin d’en dire plus, Aurélie avait compris.
A l’extérieur, la lumière avait un peu changé.
Tout lui semblait hostile, depuis les déchets étalés sur le sol qui entravaient sa course, jusqu’aux rares passants qui s’arrêtaient pour voir cette gamine détaler.