Après lecture du chapitre 14, on a écrit la suite...

Une fois le chapitre 14 lu, j'ai demandé aux élèves si Joseph allait ou non recevoir la lettre. Adrien parviendrait-il à détruire cette lettre comme il l'avait promis à Céleste ? Un élève m'a répondu qu'il la recevrait sûrement puisqu'il était mort, il avait dû déserté pour tenter de voir Céleste...

Donc, nous sommes partis du principe que cette lettre allait être postée ! Il ne leur restait plus qu'à trouver comment, pourquoi ? Pour cela je leur ai donné le début de leur texte :

La nuit suivante, je me réveillai en sursaut. Je vis Céleste écoutant les voix qui venaient de la chambre voisine.

Les consignes étaient donc les suivantes :

Continuer le texte en respectant les temps (passé simple, imparfait), Céleste apprend que la lettre a été postée par les voix qu'elle entend, on doit donc voir la réaction de Céleste, et le retour dans son monde de Maïlys.

Voici deux productions :

La nuit suivante, je me réveillai en sursaut. Je vis Céleste écoutant les voix qui venaient de la chambre voisine. Et ces voix disaient :
- Que vous a dit ma fille ?
- Rien, monsieur, elle ne m'a rien dit.
- Répondez franchement Adrien, que vous a dit ma fille ?
- Elle m'a dit de brûler cette lettre.
- J'irai moi-même porter cette lettre demain matin.
- Très bien monsieur.
- Vous pouvez disposer Adrien. Ah ! J'avais oublié, donnez-moi cette lettre !
Adrien sortit de la chambre. Quand il partit, Céleste se mit à pleurer. Elle éclata en sanglots. Et pendant qu'elle éclatait en sanglots, elle disparaissait et je me retrouvais seule dans la chambre.

La nuit suivante, je me réveillai en sursaut. Je vis Céleste écoutant les voix qui venaient de la chambre voisine. Je penchai mon oreille contre le mur et j'entendis :
- Adrien, as-tu posté les lettres ? dit Edmond.
- Oui, je les ai toutes postées.
- Brûle un papier, ordonna Edmond, et rapporte le pot de cendres. Tu le montreras à Céleste pour lui prouver que tu l'as brûlée.
- C'est comme si c'était fait.
- Surveille la chambre de Céleste.
- D'accord, dit le palefrenier.
Les larmes de Céleste tombèrent sur le plancher.
Le lendemain matin, je me levai de mon lit. Je saignais du nez. Je descendis en courant et je tombai sur les genoux.
Je vis ma mère faire griller des tartines.