Quelques activités autour de l'utilisation des temps du passé

• Comprendre que l'imparfait utilisé au début de l'histoire est un imparfait d'habitude, le passé simple rompt avec cette habitude, on se retrouve un soir particulier. Littéo propose de conjuguer le passage du texte qui commence par "ce samedi soir-là", en choisissant à chaque fois entre l'imparfait et le passé simple.
  Les CM 2 ont transformé un passage qui était à l'imparfait, au passé simple (pour qu'ils voient la différence de sens) :

Il déposait un baiser sur la joue gauche de sa maman Cynthia, un autre sur la droite de son papa Dave et lançait toujours sa formule : "Salut et ne faites pas les fous".
Dave et Cynthia retraversaient la pièce en sens inverse, tentaient d'éviter les obstacles et disparaissaient.
Harper Delano entendait leurs pas s'éloigner dans le hall. Il se levait alors, allait à la fenêtre pour les regarder partir..

Ils ont dû modifier un peu le texte : supprimer "toujours", déplacer "alors" en début de phrase...

• Changer un passage écrit avec le passé simple/imparfait en passé composé/imparfait.

Pour comprendre que le passé simple et le passé composé ont la même valeur, le passé composé donne au texte un ton plus "parlé", "raconté".

Sans un bruit, comme un Indien dans un film, il se glissa jusqu'à la porte, l'ouvrit avec effort, huma le parfum de confiture et de salpêtre qui montait des profondeurs et, satisfait, commença à descendre les marches... Doucement, pour ne pas éveiller l'attention, il referma le battant derrière lui et disparut.
Harp compta jusqu'à trois, sortit du fourré et tourna le lourd verrou de fer qui bloquait l'entrée de la cave.

Intéressant avec les CM 2 pour l'accord du participe passé avec le COD placé devant l'auxiliaire (l'a ouverte)...

• Utiliser correctement le passé simple et l'imparfait, dans un passage lu au préalable.

J'ai réécrit le texte au présent, à eux de le transformer au passé pour un groupe :

Soudain, il se lève, le chien à deux couleurs sous le bras, contourne le corps de Walcho, qui sourit toujours en dormant, et pénètre dans le garage.
Contre le mur, il y a l'établi.
C'est là que Dave s'installe en général le dimanche matin vers dix heures et en ressort vers dix heures cinq en hurlant de douleur parce qu'il vient de se taper sur un doigt. Dave est l'homme le plus maladroit du monde.
Harp fouille un instant sous l'établi et son visage s'éclaire : il vient de trouver ce qu'il cherche.

L'autre groupe a le même texte mais avec les verbes à l'infinitif :

Soudain, il (se lever), le chien à deux couleurs sous le bras, (contourner) le corps de Walcho, qui (sourire) toujours en dormant, et (pénétrer) dans le garage.
Contre le mur, il y (avoir) l'établi.
C'(être) là que Dave (s'installer) en général le dimanche matin vers dix heures et en (ressortir) vers dix heures cinq en hurlant de douleur parce qu'il (venir) de se taper sur un doigt. Dave (être) l'homme le plus maladroit du monde.
Harp (fouiller) un instant sous l'établi et son visage (s'éclairer) : il (venir) de trouver ce qu'il (chercher).

• Choisir entre le passé simple et l'imparfait (valeur des temps). Les verbes enlevés du texte étaient proposés dans le désordre aux deux temps. A eux de choisir le bon...

se mettait/se mit - ferma/fermait - adressa/adressait - frappa/frappait - compta/comptait - fallut/fallait - s’arrêtait/s’arrêta - recommençait/recommença - dérapait/dérapa - levait/leva - posait/posa -

A l’autre bout de la pièce, sous le divan, Harper Delano Conway à compter les marches. Son cœur aussi fort que les semelles d’Andrews Walcho. Il les yeux et une prière fervente au Superman Céleste. C’était la quatorzième marche qui. Il attendre la quatorzième marche. Huit, neuf, dix, onze… Walcho.
Il à monter. Douze, treize… Il la jambe, son pied sur la quatorzième marche et sa semelle...