Après lecture du chapitre 4, je leur ai donné le début du chapitre suivant dans le désordre avec deux mots manquants. Ils ont ainsi découvert ce qui provoquait ce sifflement...

 

On y voyait un homme plutôt jeune. A bien y regarder, il n’était pas mal. Mince, avec un visage un peu anguleux. Il portait un pull court et étroit - c’était sûrement la mode à l’époque - et une sorte de pantalon très seyant, dont le bas était mangé… par la moisissure de la ………………..
Je n’eus pas franchement peur en pénétrant dans le grenier : serais-je plus courageuse que je ne le croyais ? Je restai un moment immobile, à écouter. Le sifflement venait de ma droite, plus loin, du côté de la lucarne.
Ce n’était pas un morceau de carton ordinaire, c’était une …………………… . Elle était bien abîmée par les intempéries, parce qu’elle devait être coincée là depuis des années.
Je m’approchai sur la pointe des pieds, comme pour ne pas déranger le vent, et je tendis l’oreille. C’était par là… là ! Entre le montant de la lucarne et la solive du toit.
Il paraissait gai. Les mains dans les poches, il riait. J’essayai de me représenter la tête qu’il pourrait avoir aujourd’hui, plus âgé, pour tenter de savoir si c’était quelqu’un de la famille mais, sauf erreur de ma part, je ne le connaissais pas. En temps normal, il ne m’aurait pas paru important de savoir de qui il s’agissait. Là, en ces jours pénibles, trouver la ……………….. d’un inconnu coincée dans le montant de la lucarne m’intrigua.
Oui, il y avait quelque chose… Un morceau de ………………... Je tentai de le retirer, mais je n’arrivai pas à l’attraper. Je dus descendre à la salle de bain pour chercher une pince à épiler, et réussis enfin à l’extirper.

Ils en ont aussi profité pour changer le narrateur sur les trois premières étiquettes. Je me suis assurée ainsi qu'ils ne confondaient pas (ou confondaient) le passé simple et l'imparfait... (1ères personnes en -ai)

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