La fin du conte : Le sourire de Gabriela

• Après lecture du texte intégral, les élèves ont fini de remplir le tableau, ils ont proposé différents événements déclencheurs de l'histoire (ils devaient impérativement justifier leur choix) : le passage au sommet du volcan (prise de conscience de l'égalité des hommes devant les catastrophes naturelles), le déménagement au Kamtchatka (rencontre d'Amina avec des enfants racistes), la guerre en Angola (sans elle, Amina serait restée dans son pays sur le sol Africain)...

• Sinon, les élèves ont relevé des formes au passé simple. Les formes à la première personne du pluriel les amuse beaucoup...
  Je leur ai écrit au tableau une liste de verbes à l'infinitif, ils devaient retrouver la forme au passé simple dans le texte et essayer de comprendre comment était formé ce temps (ils ont trouvé pour les verbes du premier groupe bien sûr).
  Apercevoir, nous aperçûmes p 34
  Passer, nous passâmes p 34
  Venir, je vins p 36
  S’envoler p 37 nous nous envolâmes
  Mourir p 39 elle mourut
  Emmener, ils m’emmenèrent p 39
  Pouvoir, ils ne purent p 41
  Juger, ils jugèrent, p 41
  Prendre, j’en pris p 43
  Apprendre, j’appris p 45
  Trouver, nous nous trouvâmes p 49
  Surprendre, me surprit p 50
  Rouler, nous roulâmes p 53
  Arrêter, arrêtâmes p 53
  Se taire, Matias se tut p 70
  Savoir, je sus p 70

• Pour comprendre la valeur de ce temps, ils ont fait ce petit exercice :

Réécris le texte en employant le passé simple à la place du passé composé. Quel texte préfères-tu ?

Elle a rencontré Youri, qui avait vingt-quatre ans de plus qu’elle, et l’a épousé sur-le-champ.
Si elle s’est mariée avec lui, c’est qu’elle a trouvé en lui un être à protéger.
Ils n’ont pu avoir d’enfants. Quand j’ai fait mon entrée dans la famille, ils avaient déjà recueilli Anatoli et Léonid.

C'était drôle : beaucoup ont mis une forme en -âmes à la troisième personne du singulier (elle rencontrâmes), ça leur plaisait tellement...
Alors à la correction, je leur ai demandé de lire à voix haute leur phrase (ils ont donc entendu que cela ne fonctionnait pas) puis ils ont rectifié leur erreur naturellement.

Et celui-ci :

- Salut Benjamin ! Comment ça va ? Qu’est-ce que vous avez fait hier ?

- Nous partîmes en fin de matinée, nous allâmes au supermarché. Nous fîmes les courses pour la semaine et, comme il faisait chaud, nous achetâmes de l’eau que nous bûmes dès que nous sortîmes du magasin.

Ils ont bien compris que le passé simple ne s'employait pas dans le dialogue, dans le discours direct, mais plutôt dans les contes... Ils ont réussi à réécrire ce passage en employant le passé composé.

• Vocabulaire, je leur ai proposé ceci :

Retrouve dans le texte (à partir de la page 60) les mots qui signifient la même chose que ceux qui sont soulignés. Recopie le mot à la place de celui que j’ai employé dans la phrase.

Ma timidité accentuait cette mise à l’écart.
Les deux grands peuples originaires du Kamtchatka sont les Selcups et les Koriaks.
Mon cœur faisait des bonds rigolos.
Il leva la tête, et le visage insensible, me regarda.
Amina avait un sourire de joie.

Quel mot préfères-tu ? Pourquoi ? Recopie-le sur ta feuille de vocabulaire en recopiant la définition du dictionnaire et la phrase du texte en exemple. (Ils devaient retrouver : ostracisme, autochtones, facétieux, impassible et allégresse)