L'utilisation des temps dans "l'oeil du loup"

 

 

Dans ce roman, de nombreux temps sont utilisés, selon le moment où l'on se trouve : le présent au zoo, le passé dans les yeux, le futur à la fin...

Nous les avons repéré lors de nos lectures... nous avons compris pourquoi le passé simple, pourquoi le présent...

Après la lecture du texte intégral, j'ai proposé un petit exercice aux élèves :

point bleu.gif (1099 octets) point bleu.gif (1099 octets) point bleu.gif (1099 octets)

Recopie les phrases dans un tableau (passé-présent-futur). Précise dans le passé si le verbe est conjugué à l’imparfait, au passé composé ou au passé simple. (les CM 1 n'avaient pas à identifier les différents temps du passé)

 - Je n’y comprends rien, dira le vétérinaire.
- Moi non plus, dira le docteur.

Maintenant, il y a ce garçon.

Loup Bleu regarde pour la première fois, par-dessus l’épaule du garçon.

Afrique les retrouva tous dans le jardin zoologique de l’Autre Monde.

« Clic ! » fait la paupière du loup en s’ouvrant.

- J’ai beaucoup voyagé pour arriver jusqu’ici.

C’était trop beau.

Jusqu'au jour où on introduisit une louve dans sa cage.

Il comprenait maintenant la phrase de Flamme Noire.

Le loup, lui, ne voit le garçon qu'une fois sur deux.

point bleu.gif (1099 octets) point bleu.gif (1099 octets) point bleu.gif (1099 octets)

Le texte est écrit au passé. A toi de le mettre au présent (comme si l’action se passait maintenant sous tes yeux…).

Afrique ne voyait pas trop comment on pouvait planter des animaux dans un jardin. De plus, il était triste. Il regrettait la clairière et l’Afrique Verte. Il se sentait comme en prison entre les murs de notre ville. Et si seul ! Si seul…
Mais, à peine eut-il franchi le porche de fer du jardin zoologique qu’une voix familière l’arrêta :

- Salut, puceron ! Alors, tu as fini par me retrouver ? Ça ne m’étonne pas de toi !

Pendant quelques secondes, Afrique ne put dire un mot. C’était trop beau. Il refusait d’en croire ses yeux et ses oreilles.

- Casseroles !

Oui. Le dromadaire était là, devant lui, debout sur ses quatre pattes, au beau milieu d’un enclos cerclé de grillage.

retour.gif (3615 octets)